1. Vous engagez-vous à rendre publiques les notes des réunions de caucus dans un délai déterminé (avec des caviardages raisonnables si nécessaire)? Quelles autres mesures prendrez-vous pour accroître la transparence et la communication en dehors des séances du conseil?
J’ai plaidé en faveur de la publication des notes de caucus il y a quatre ans, et je continue de croire que c’est une mesure qui mérite d’être adoptée. D’autres municipalités l’ont déjà fait sans nuire à la liberté d’expression des membres du conseil ou du personnel — et je ne vois aucune raison pour laquelle Beaconsfield ne pourrait pas faire de même.
Ces notes n’ont pas besoin de refléter chaque détail des discussions. Un simple résumé indiquant les sujets abordés et le consensus général permettrait déjà de renforcer la transparence et la confiance du public.
Une autre mesure que je souhaite explorer avec le conseil serait de rendre accessible au public, en même temps que l’ordre du jour (quelques jours avant la séance), la majorité des documents de référence transmis aux élus pour chaque point à l’ordre du jour. Ces documents font déjà partie des archives municipales et peuvent être demandés après coup. Les partager plus tôt — avec les renseignements personnels ou sensibles retirés — rendrait notre processus décisionnel plus ouvert et inclusif.
Enfin, je propose la création d’un comité consultatif citoyen permanent, chargé d’agir comme groupe de réflexion pour les projets municipaux importants à venir.
2. Réexaminerez-vous le règlement sur les souffleurs à feuilles afin de permettre une utilisation estivale limitée et raisonnable?
Ce sujet mérite une discussion sérieuse au sein du conseil — surtout sachant que plusieurs résidents et entrepreneurs ne respectent pas le règlement actuel. Cela dit, ceux qui ont défendu l’interdiction avaient des préoccupations légitimes : les souffleuses à essence et autres équipements similaires sont des sources importantes de pollution sonore et atmosphérique.
En tant que maire, je mettrais ce sujet à l’ordre du jour, mais je dois être transparent : toute décision relèverait du conseil dans son ensemble, et je ne serais qu’une voix parmi sept autour de la table.
3. Quelle est votre vision de la densification à Beaconsfield dans le cadre du mandat de l’Agglomération de Montréal? Comment allez-vous développer et communiquer cette vision?
Ma vision de la densification à Beaconsfield repose sur l’équilibre et la consultation. Oui, nous avons l’obligation, imposée par l’Agglomération de Montréal, d’augmenter la densité résidentielle — mais la manière dont nous le faisons doit refléter les valeurs de notre communauté. Je crois en une densification douce, qui préserve le caractère de nos quartiers tout en offrant davantage d’options de logement pour les jeunes familles et les aînés.
J’ai abordé ce sujet à plusieurs reprises au cours des dernières années, notamment dans le magazine Contact et sur mon site web (mst-jean.ca), en insistant sur la nécessité de développer un programme d’aménagement cohérent à l’échelle de la ville.
Il ne s’agit pas simplement d’un exercice administratif — c’est une conversation citoyenne que nous devons avoir. Je mettrai en place un processus de consultation structuré pour que les résidents puissent contribuer activement à la définition de cette vision. La densification doit être socialement acceptable, écologiquement responsable et économiquement viable. Et surtout, elle doit ressembler à Beaconsfield.
4. Quelle est votre vision pour générer des revenus au-delà des taxes foncières?
Je crois que la première étape serait de mandater une étude indépendante pour évaluer le potentiel de Beaconsfield à intégrer des sources de revenus non résidentiels. Sur cette base, nous pourrions ensuite engager une réflexion collective pour déterminer quels changements sont nécessaires — et où ils devraient être mis en œuvre.
En attendant, je soutiens l’idée que tout nouveau développement inclue un mélange de résidentiel et de commercial. Des secteurs comme le village Beaurepaire ou les environs de la gare de Beaconsfield sont encore peu desservis commercialement et méritent qu’on s’y attarde.
5. Vous engagez-vous à appuyer l’adoption d’une résolution du conseil visant à demander au Ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTQ) l’installation de radars photo et de dispositifs automatisés de surveillance aux feux rouges à l’intersection du boulevard Saint-Charles et des bretelles d’accès à l’autoroute 20 (direction est et ouest)?
Absolument — je le fais déjà, et je continuerai. En tant que président du comité de circulation, c’est une mesure que j’ai déjà portée et que je défends activement.
6. Si vous êtes élu, soutiendrez-vous une augmentation de la rémunération du maire et des conseillers municipaux? (OUI/NON seulement, aucune autre réponse ne sera publiée.)
Non. À moins que les responsabilités changent, les salaires sont déjà indexés à l’inflation. Il n’y a pas lieu de les augmenter.
7. En l’absence de description officielle des fonctions du maire ou des conseillers, comment définiriez-vous votre rôle, établiriez-vous vos objectifs et rendriez-vous compte de votre performance chaque année?
Pour moi, le rôle de maire consiste à être présent, à écouter et à diriger avec intention. Je le vois comme un pont entre les citoyens, le conseil et la planification à long terme — quelqu’un qui aide à faire avancer les choses tout en restant ancré dans ce qui compte pour les gens.
J’établirais mes objectifs en discutant avec les résidents, en travaillant étroitement avec le conseil et en restant connecté aux comités qui reflètent les priorités de notre ville. Et je rendrais compte de façon ouverte — par des bilans annuels, des assemblées citoyennes (que je compte poursuivre si je suis élu) et des communications régulières. Non pas simplement pour dire ce qui a été fait, mais pour inviter les commentaires et continuer à améliorer.
Au fond, ce n’est pas une question de titre — c’est une question de confiance, de transparence et d’écoute, même quand les gens ne pensent pas comme nous ou ne sont pas d’accord.
8. Pour les candidats à la mairie uniquement : étant donné que le recours judiciaire de la Ville de Beaconsfield contre l’agglomération de Montréal pour des taxes présumément surfacturées est en cours, vous engagez-vous à fournir aux citoyens de Beaconsfield des mises à jour régulières et ponctuelles sur tous les développements de cette affaire, dès qu’ils deviennent publics, notamment ceux inscrits au rôle du tribunal?
Oui, je m’y engage. Ce que je peux dire pour l’instant, c’est que les parties attendent d’être convoquées par le tribunal pour que le calendrier du procès soit fixé. Dès que ces dates seront connues, je les rendrai publiques.
Bien que certains détails soient déjà disponibles sur le site web de la Ville, je crois que davantage d’information devrait être ajoutée — et mise à jour régulièrement — au fur et à mesure de l’évolution du dossier.